VOUS NE TROUVEZ PAS QUE DENISE GLASER ET ANNIE CORDY ONT UN AIR DE FAMILLE?

Vous, je sais pas, mais moi, c’était toujours le crayon de couleur jaune qui faisait défaut dans ma trousse. Celui avec lequel j’aurais pu colorier le soleil, le bouton d’or, le beurre ou même le cheval. (Quoi, ça se peut un cheval jaune. Un cheval chinois). Mais jamais de crayon de couleur jaune dans ma trousse. Résultat des courses (de cheval), je coloriais le soleil en vert, les boutons d’or en rouge, le beurre en bleu et pour le cheval (de course), coup de bol, j’avais un crayon de couleur pie. Bref, on trouvait que j’avais des prédispositions artistiques.
C’est comme la fois où Denise Glaser recevait Annie Cordy dans son émission du dimanche midi entre « Le jour du Seigneur » et « La séquence du spectateur ». Comment ça s’appelait déjà ? Ram Dam ? Dim Dam Dom ? Non, Discorama. C’est ça. Bref, ce jour-là j’avais essayé de dessiner Denise Glaser. Et finalement tout le monde avait trouvé que mon portrait d’Annie Cordy était très ressemblant. Mon silence embarrassé avait sans doute laissé penser que ma modestie naturelle était mise à mal. Que nenni ! J’en avait conclu qu’une fois livrée au public, l’œuvre vous échappe complètement.
En conclusion, et pour renouer le file de ma pensée, ce que je veux dire c’est que si on n’a pas de jaune, Annie Cordy peut faire l’affaire.
Je me demande même si Picasso n’a pas déjà dit un truc dans le genre.