Ca fait 10 ans que j’ai le projet de m’inscrire à un club de gym. Un de ces endroits où l’on sculpte son corps avec des engins à poulies, à ressort ou à piston. La seule chose que j’aie musclé en 10 ans c’est ma mauvaise conscience. Tiens touche ! Du béton !
En général j’échafaude ce projet d’inscription pendant les vacances d’été. Vautré au bord d’une piscine ou sur une plage de sable fin, pendant que les vagues fouettent les rochers de mille rouleaux, je me fouette le moral de mille bonnes raisons pour aller suer beaucoup d’eau, et peut-être un peu de sang, sur des engins qui ont forgé toute la dynastie des Rambos.
Mais quand je rentre à la maison, les vagues de l’euphorie ne sont plus là pour fouetter mon océan de bonnes intentions. Et le soufflet est retombé, alors que ma brioche a plutôt gonflé.
Pourtant ça paraît simple. Petit un : je m’inscris. Petit deux : j’y vais. Petit trois : j’y retourne. Et bien ça ne marche jamais. A mon avis, il doit manquer quelque chose avant mon petit un, genre acheter des baskets ou trouver l’adresse d’un club et un plan pour y aller ou n’avoir carrément rien de mieux à faire pendant une heure que d’aller en baver sur un machine hostile, métallique - et sans doute noire et froide - dans une salle jaune citron, éclairée au néon et qui sent la transpiration rance des 200 beaufs bedonnants et dégarnis qui sont passés le matin même avant moi et à qui l’agence matrimoniale a vivement conseillé quelques séances de body building s’ils veulent qu’on leur présente des partenaires sexy qui aiment les conversations en tout bien tout honneur sur leur hobby préféré, à savoir la télé, mais qui raffolent encore plus des tee-shirts moulants avec plein de muscles huilés à l’intérieur.
10 ans ça fait un compte rond. Il est temps que je passe à autre chose pour occuper mes vacances.
En général j’échafaude ce projet d’inscription pendant les vacances d’été. Vautré au bord d’une piscine ou sur une plage de sable fin, pendant que les vagues fouettent les rochers de mille rouleaux, je me fouette le moral de mille bonnes raisons pour aller suer beaucoup d’eau, et peut-être un peu de sang, sur des engins qui ont forgé toute la dynastie des Rambos.
Mais quand je rentre à la maison, les vagues de l’euphorie ne sont plus là pour fouetter mon océan de bonnes intentions. Et le soufflet est retombé, alors que ma brioche a plutôt gonflé.
Pourtant ça paraît simple. Petit un : je m’inscris. Petit deux : j’y vais. Petit trois : j’y retourne. Et bien ça ne marche jamais. A mon avis, il doit manquer quelque chose avant mon petit un, genre acheter des baskets ou trouver l’adresse d’un club et un plan pour y aller ou n’avoir carrément rien de mieux à faire pendant une heure que d’aller en baver sur un machine hostile, métallique - et sans doute noire et froide - dans une salle jaune citron, éclairée au néon et qui sent la transpiration rance des 200 beaufs bedonnants et dégarnis qui sont passés le matin même avant moi et à qui l’agence matrimoniale a vivement conseillé quelques séances de body building s’ils veulent qu’on leur présente des partenaires sexy qui aiment les conversations en tout bien tout honneur sur leur hobby préféré, à savoir la télé, mais qui raffolent encore plus des tee-shirts moulants avec plein de muscles huilés à l’intérieur.
10 ans ça fait un compte rond. Il est temps que je passe à autre chose pour occuper mes vacances.